Les cimetières que j’ai visités sur l’île de la Martinique ont eu un fort impact sur ma condition de citoyen. Pendant la Toussaint, les martiniquais viennent en familles petits et grands réunis pour célébrer leurs morts. La fête est joyeuse. Contrairement à la métropole, les tombes sont hétéroclites, réalisées à partir d’assemblages de matériaux trouvés sur place, agencées et décorées par les membres de la famille sans distinction. L’aspect visuel des cimetières est donc très diversifié et la visite dans les allées est une véritable promenade dans un jardins des souvenirs. Quelles législations pour organiser les cimetières aujourd’hui ? Dans la ville de Niort, le cimetière de Souché est exemplaire d’une autre façon d’inhumer. À la place des pierres tombales, un petit jardin planté et entretenu par les familles au fil des saisons. Un galet sur lequel est écrit à la main le nom du défunt, quelques menus objets pour personnaliser la tombe. à Besançon, après avoir visité les différents cimetières de la ville, j’ai présenté les photos du cimetière de Niort aux services municipaux en 2021. Est-ce que cette initiative va porter ses fruits, est-ce que la ville de Besançon va suivre l’exemple de Niort ? J’apprends aujourd’hui que le projet est à l’étude au cimetière du quartier Saint-Claude.